Je m’interroge…
Qu’en est-il de notre capacité à composer avec le souvenirs de nos défunts à l’ère du numérique? Dans cette omniprésence mémorielle … Comment vivre un deuil dans une société qui a encore du mal à réfléchir sur la place qu’occupe la mort? Ce tabou de la mort…

Entre le trop plein et le trop peu d’information, ce paradoxe tend à montrer un dysfonctionnement qui m’intéresse.

Comment, dans nos sociétés contemporaines, en pleine mutation, allons-nous apprendre à composer avec la mort? Comment allons-nous vivre des deuils à l’ère du numérique? Comment interviennent les pensées liées à la mort? Que fait-on de nos souvenirs “jetables”?

Il est important, je pense, de relever la nécessité de mener une réflexion sur la mort. Non seulement parce que sa place est amenée à évoluer davantage et de paire avec nos technologies, mais aussi parce que les récentes actualités liée à la pandémie ont permis de cibler un manque de repères et d’accompagnement sur le sujet. Nous sommes dans une société aux rituels changés dont la question de la mort, sa manifestation et sa gestion sont à revoir, à réadapter.